Pays natal
a tout de suite été salué par la critique et
récompensé par le prestigieux prix de poésie
Carlos Pellicer décerné par l’INBA (1982) et
continue, au fil des rééditions, à faire
l’objet de nombreux commentaires, d’articles et de travaux
universitaires.
Les six mouvements de ce livre : “La saison
des morts”, “Une saison en paradis”,
“L’étoile de l’enfance”, “Ces
montagnes sont-elles encore vertes ?”, “Le mont au
colombier ”, “Une chanson de polisson” racontent de
manière lyrique et dramatique l’éveil de
l’enfance et de l’amour. Éventail de savoirs
régionaux et de saveurs dialectales dont la traduction donne une
idée en puisant dans le fonds lexical des Caraïbes
françaises, Pays natal
combine certains échos qui traduisent le passage affectif par
l’Eden des corps et par leur premier nom, « les travaux et
les jours » métissés dans les eaux
caribéennes du Golfe de Mexico. Almanach lyrique, Pays natal
représente l’histoire naturelle d’un je
poétique, la géographie imaginaire de son pays natal.
Cette œuvre ne tente pas seulement de racheter une région
: avec les vestiges de sa mémoire, elle crée un nouveau
pays, terre ferme où renaître.