“Les trois pièces réunies dans ce recueil, traitant
d’éthique, de questions « éternelles »,
sont inscrites dans une modernité et une
contemporanéité remarquables. Si sur scène, Bush
rejoint Hitler, Staline et Franco, si Naufrage(s) fait écho au naufrage du Costa Concordia, si l’angoisse financière de Tout va bien rappelle la crise des subprimes, il est essentiellement question de mensonges, de secrets, de mauvaise foi.
Que
ce soit les horreurs de dictateurs ou la mesquinerie de petites gens
– horreur à grande échelle et à petite
échelle –, Jesús Carazo met en évidence les
principes de base qui animent ces deux attitudes : la certitude
d’avoir raison, l’absence d’humanisme, de compassion
; en somme, le refus de prendre en considération l’autre
comme un autre soi-même.”
Dominique Deblaine