Paysage que tes yeux
l’aventure n’est pas plus lointaine
les hectares de soleil de Malrieu
s’allongent à portée de nos rêves.
Dans le moindre de tes regards
j’arpente des annnées-lumière
et sous mes lèvres tes paupières
battent des temps supersoniques.
« ...Cette fois, l’Éros est le thème majeur.
Bernart de Ventadorn, Louise Labé et Paul Éluard se
rejoignent, au-delà du temps et de l’espace, dans la
célébration d’un amour à la fois charnel et
spirituel... On est, me semble-t-il, proche de l’érotique
voilé, cher à André Breton, le plus
mystérieux, le plus fascinant, à l’opposé
des pesantes et fastidieuses pornographies contemporaines. Ici
l’Éros est certes lié à la relation
amoureuse, mais il s’accroît, déborde,
imprègne aussi bien une maison, un jardin, un paysage.
Dans un processus d’osmose, le monde érotisé se
transfigure, ou du moins le regard que nous jetons sur lui...
»
Jean Joubert (Préface)