“Bébert, le chat de Céline, réputé «
le chat le plus célèbre de la littérature ».
Quatre-vingt-douze fois cité dans Rigodon, le dernier livre
désespéré de Céline. Tyke, le chat de Jack
Kerouac, désespéré lui aussi lorsque Lawrence
Ferlinghetti lui annonce : « Ta mère a écrit. Elle
dit que ton chat est mort. » Et George Steiner,
dévasté par la nouvelle de la mort de sa chienne Rowena !
Ce n’est pas tout : cette « Lettre à
l’éléphant » de Romain Gary : «
… il est bien vrai que vous représentez à mes yeux
un symbole de pureté et un rêve naïf, celui
d’un monde où l’homme et la bête vivraient
pacifiquement ensemble. »
Il y avait là de quoi se détourner un
moment des humains et regarder du côté des animaux…
Comment j’ai plongé là-dedans ?
C’est Tom. Tom le chat, qui m’a obligé à
écrire ce livre. Dans son regard rivé au mien il y avait
cette injonction de dire la condition des animaux et
d’évoquer tous ceux qui avaient compris leurs souffrances
et ressentaient pour eux un sentiment profond de fraternité :
les écrivains tels que Jack Kerouac, Romain Gary,
Louis-Ferdinand Céline, Marguerite Yourcenar, Élizabeth
de Fontenay et tant d’autres. ”
Jean-Paul Loubes
Article (extrait
“Ce livre modeste mais précieux, écrit comme au fil de la plume, est un
cri du cœur lancé par le poète grand voyageur et grand lecteur
Jean-Paul Loubes, architecte et ethnologue de profession, contre la
cruauté infligée avec indifférence aux animaux, tant en Occident
chrétien que dans l’Orient tao-bouddhique. ”
Michèle Duclos, Poésie Première